Carte postale du… plateau de Valensole
Comme évoqué dans les commentaires ici, nous revenons avec joie au « Pays de l’or bleu » grâce, cette fois, à René qui retourne toujours avec une fébrilité non feinte au pays de son « maître » incontesté : Jean-Henri Fabre !
Le Plateau de Valensole
Valensole et son plateau, de près de 12 700 hectares est l’une des plus vastes communes de France. Surnommé "grenier de la région", son plateau de 800 km² est essentiellement consacré à la culture de la lavande et des céréales. Il revêt différents aspects selon les saisons : les cimes enneigées des Alpes et les amandiers en fleurs en mars laissent place en juillet aux multiples bleus des lavandes ondulant en alternance avec l’or des blés. En novembre, l’ocre des terres labourées tranche sur la pureté du ciel bleu d’hiver…
La notoriété de cette région dépasse largement les frontières de notre pays puisque, comme le souligne René, le pays de la lavande « est aussi connu au japon et en chine pour être le décor de plusieurs séries à l’eau de... lavande, si j’ose dire, ce qui attire inévitablement de nombreux touristes asiatiques dans le secteur… »… et, j’ajouterai : inévitablement aussi quelques abus ! En effet, à l’instar de Castel Meur, le plateau de Valensole est victime de sa réputation (voir ici) : merci à Etienne pour ce lien… éloquent !
« À Valensole, la Lavande est plus qu’une simple culture. C’est un symbole historique. Elle était fortement utilisée au moyen-âge par les Romains pour parfumer leurs bains et vêtements. Et son avènement dans cette région s’est fait par des Phocéens ayant trouvé une terre propice à sa culture en Provence. Elle est cultivée partout dans la commune. Mais, sur le plateau, elle offre un rendu encore plus incroyable. Entre la Bléone, la Durance et les magnifiques vallées du Verdon se dressent majestueusement ces champs de Lavande avec un violet superbe. C’est un réel décor féérique auquel on assiste. Cela fait un très beau contraste avec le bleu du ciel. A cela s’ajoutent le bourdonnement des abeilles dans les champs et l’odeur magnifique provenant des fleurs qui viennent vous convaincre de ce que vous êtes bien dans une des plus belles régions naturelles de France… ». Source : Trésors du monde
La Cigale, l’autre symbole du midi
Elle avait certes le don d’agacer considérablement Jean-Henri Fabre pendant ses observations qui se déroulaient souvent à quatre pattes dans la garrigue, il n’empêche que, la Provence sans ses cigales, avouez que ce ne serait pas vraiment le Midi !
Les cigales sont diurnes et « chantent » lors de journées ensoleillées car il leur faut un minimum de 22-25 °C pour que les gros muscles leur permettant d’activer leurs cymbales soient opérationnels. L’arrêt du chant peut-être dû à différents facteurs et notamment le vent (en particulier le Mistral) qui les perturbe au point qu’elles ne chantent plus. D’autres facteurs les rendent muettes comme la présence d’un prédateur ou l’accouplement.
La région méditerranéenne compte 16 espèces de cigales (dont 3 ne vivent qu’en Corse) et leurs périodes de chant ne sont pas toujours identiques. Certaines commencent dès 8h30 comme la Cigale du garric (Tibicina garricola) et d’autres chantent jusque tard dans la nuit (jusqu’à 23h30 !) comme la Cigale grise (Cicada orni) et la Grande cigale commune (Lyristes plebejus)… Source : Office pour les insectes et leur environnement
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