L’Aurore…
Voilà un joli papillon que l’on observe principalement là où il y a des cardamines d’où, d’ailleurs, son nom latin qui n’est autre que Anthocharis cardamines ! Bien que l’époque des fleurs en question soit passée, il arrive cependant que l’on croise encore l’Aurore en ce mois de juin : tel fut le cas dans le jardin, il y a quelques jours…
Photo : JLS
Alors que les piérides volettent autour des choux du jardin, l’aurore danse près des lunaires annuelles (appelée aussi monnaie-du-pape en raison de ses fruits ronds et plats) ou dans les prairies et les lisières de bois plutôt humides où pousse la cardamine des prés appelée aussi "cresson des prés", d’où le nom de "piéride du cresson" parfois donné à l’aurore. Ces plantes sont appréciées par les chenilles d’aurore, donc les femelles repèrent leurs futurs lieux de ponte…
"Les cardamines se raréfient suite à l’assèchement des zones humides, aux mises en cultures, à l’artificialisation des prairies, aux épandages excessifs de lisiers et assimilés, sans parler des insecticides et autres biocides. Par conséquent, l’aurore est lui-même en continuelle régression." (source insectes-net) Donc, si vous avez des zones humides dans vos terres, parc ou jardin, laissez les cardamines fleurir et porter les œufs d’aurore, donnez au papillon le temps de construire sa chrysalide sur une tige bien solide avoisinante. En. juillet vous pourrez tondre tranquille, vous aurez probablement permis à l’aurore de résister encore une année…
L'aurore succède toujours à l'aube, et le crépuscule à la lumière du jour... Mais, au train où vont les choses, l'aube finira par se lever sur le crépuscule des Aurores, et ce jour-là le Printemps ne sera plus jamais ce qu'il est !
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