Primevères élevées ou officinales ?
Des primevères, il y en a en fait plus de 400 espèces ! Petites fleurs du printemps des bouquets d’enfants, la plupart d’entre nous ne les voient même plus ou, tout au moins, ne les regardent pas…
La primevère élevée est l’une des premières fleurs à fleurir au printemps. Le nom scientifique du genre provient du mot latin primus, qui signifie « premier » et se rapporte à la période de floraison hâtive des espèces les plus connues. L’espèce est une plante sauvage du sud de la Scandinavie, et sa beauté lui a permis d’être adoptée dans les jardins finlandais, à partir desquels elle s’est parfois naturalisée.
Si la primevère élevée peut être facilement confondue avec la primevère officinale (P. veris), son calice est vert, angulaire et plus étroit que le collier entièrement jaune et lâche de cette dernière. Un autre critère d’identification est la forme des feuilles : le limbe des feuilles de la primevère officinale est plus large à la base, tandis que celui de la primevère élevée est plus large en son centre…
Le coucou (1) ou primevère officinale (Primula veris) est une primevère aux propriétés médicinales importantes, en particulier pour son aspect expectorant. On utilise ses fleurs séchées en infusion. Celle-ci se teinte d'une jolie couleur jaune et prend un goût parfumé. On peut l'agrémenter de fleurs de lamiers maculés (Lamium maculatum).
Les fleurs sont parfumées et légèrement sucrées. Elles peuvent être ajoutées aux salades, tout comme les jeunes feuilles. Elles sont utilisées pour apaiser la toux, d’où le nom autrefois utilisé pour désigner la primevère : coqueluchon, en référence à la coqueluche qui provoque une toux très douloureuse. Les fleurs de primevères possèdent d’autres propriétés : diurétique, calmante, antalgique, antirhumatismale.
L’histoire de son utilisation est longue et variée. Sous Louis XV, elle est employée contre la paralysie et le bégaiement, puis au 19ème siècle contre l’arthrite et les rhumatismes avant de tomber dans l’oubli puis de ressortir comme remède contre la toux durant le XX ème siècle.
C’est une plante peu exigeante, acceptant les sols pauvres et rocailleux, même secs en été, et se naturalise facilement dans le jardin. C'est une plante sans souci, idéale pour les jardins naturels et les rocailles semi-ombragées. Elle a aussi sa place au jardin des simples, ou dans les sous-bois clairs…
- Si on l'appelle joliment "coucou", c'est parce que les petites fleurs jaunes de la primevère annoncent généralement le printemps bien avant le retour des hirondelles. Et c'est bien ce signe sympathique de la fin de l'hiver que nous attendons avec impatience…
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