Attention à la (petite) faune qui vit dans le jardin…
L’écologie devrait être un principe de base pour tout jardinier qui se respecte ! Les travaux qu’on effectue actuellement au potager constituent une source non négligeable de dérangements pour quantité de petits animaux… Essayons autant que possible de limiter les dégâts !
Un coup de bêche malencontreux peut avoir des conséquences dramatiques pour bon nombre de petits êtres qui peuplent notre jardin, souvent sans même que nous nous en doutions ! Qu’ils soient « utiles » -comme ce crapaud qui se nourrit abondamment d’insectes et peut en consommer quelques 10 000 en seulement trois mois- ou pas, rien ne justifie pour autant qu’on leur fasse du mal ! En effet, concernant les êtres catalogués comme « nuisibles » ou encore « ravageurs », ce sont là autant de termes parfaitement subjectifs qui ne tiennent pas réellement compte de la biodiversité mais, bien davantage, de nos intérêts, à nous autres humains, exploiteurs invétérés de la nature…
De fait, « prédateur » ou « proie », chacun peut l’être potentiellement et, ce qu’il convient surtout de retenir c’est que sans les unes –les proies-, les premiers –les prédateurs donc-, n’ont aucune chance de survivre ! Les deux sont donc indispensables et totalement indissociables…
L’équilibre entre les « mangeurs » et les « mangés » est donc l’effet naturel d’un écosystème dans lequel proies et prédateurs se régulent d’elles-mêmes par un processus de sélection complexe ! Les interventions du jardinier pour limiter la prolifération de certaines proies jugées dévastatrices, sont donc surtout malheureuses pour l’environnement qui est ainsi empêché dans son cycle évolutif…
La présente démonstration peut paraître quelque peu simpliste : elle est pourtant la base de l’équilibre de notre écosystème ! Ainsi, si l’on veut par exemple que son jardin soit attirant pour les oiseaux, il faut qu’il y ait de quoi les nourrir… et l’immense peuple qui nourrit les oiseaux est constitué par un tas de « petites bestioles » souvent impitoyablement détruites par l’homme qui les juge comme « indésirables » ! Pas de proies, pas de prédateurs donc… CQFD !
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