Les falaises d’Ault

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Au sud de la côte Picarde, dans le petit bourg d’Ault, naissent les falaises de craie qui vont jusqu’au pays de Caux…

Les falaises d’Ault

D'abord d'une hauteur faible, une trentaine de mètres, elles s'élèvent progressivement pour atteindre plus de quatre-vingts mètres au Sud du Bourg. Les falaises s'infléchissent d'abord légèrement au niveau du centre-ville qui est construit sur les flancs d'une valleuse (vallée sèche) dont la rue principale occupe le fond. Elles s'arrondissent ensuite à nouveau très légèrement au niveau du Bois de Cise, permettant ainsi la création du site éponyme.

Du haut des falaises la vue est exceptionnelle. Vers le sud on peut apercevoir l'entrée du port du Tréport et, bien plus loin, la pointe d'Ailly avec son phare qui se situe au-delà de Dieppe. Vers le nord, on voit les bas champs, Cayeux sur mer, la Baie de Somme et au-delà les dunes du Marquenterre. La vue s'étend ainsi sur près de 60 kilomètres de côtes…

Les falaises d’Ault
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Les falaises d’Ault
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Les falaises d’Ault

Victor Hugo, en 1837, écrivait dans une lettre “Depuis la catastrophe du bas village, tout le Bourg d’Ault s’est réfugié sur la falaise. De loin tous ces pauvres toits pressés les uns sur les autres font l’effet d’un groupe d’oiseaux mal abrité qui se pelotonne contre le vent. Le Bourg d’Ault se défend comme il peut, la falaise s’en va souvent par morceaux. Une partie du village pend déjà aux fêlures du rocher.” Cité par J. Monborgne in "Histoire du Bourg d'Ault".

Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
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C
que c'est beau. Un endroit de rêve. Un coucher de soleil superbe. bon après midi
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K
De belles falaises en danger...<br /> Bon lundi Jean-Louis
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D
éboulements et recul de la côte un problème qui s'accentue !
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G
coucou ces falaises sont superbes
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M
Quelle beauté !<br /> Devant ce phénomène inéluctable où la nature est la plus forte, un immense respect et une grande humilité me submergent !
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M
De belles falaises qui forcément subissent les ravages des tempêtes, du vent et de la mer réunies...Je les trouve magnifique ! merci pour ce reportage.
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J
Les parois de ces magnifiques falaises reculent en moyenne de 30 cm par année. Ce phénomène est difficilement maîtrisable.
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J
« Cise, un village de quelques âmes, tout juste sorti du dix-neuvième siècle, aux premiers bains de mer. Cise aux origines mystérieuses et multiples. Cise au nom charmant, qu’on voudrait associer aux cerises, pour nos soudaines envies de cueillir les petits bonheurs.<br /> <br /> Avant, il n’était qu’un bois naturel de hêtres et de chênes, paré de ses mystères, recouvrant une valleuse suspendue sur la mer, sans accès au rivage. L’on s’y rendait pour se cacher ou pour chercher le pittoresque. Lieu magique pour les fugitifs, les romantiques solitaires et les villégiaturistes aisés, venus en bande joyeuse de Mers-les-Bains tout proche. Des rumeurs confuses, de complots, de messes clandestines, d’embarquements d’espions, se sont répandus à son sujet. On s’y est dit des choses « pas très catholiques », de belles histoires à raconter au coin du feu, pour l’émerveillement.<br /> <br /> A la lisière, une ruelle goudronnée m’amène à une première habitation, puis à une seconde au fil des pas. Demeures coquettes, noyées dans la verdure, harmonieusement intégrées, mangeoires destinées aux oiseaux, jardins auréolés de parterres d’hortensias bleus, lignes adoucies par les courbes délicates d’un fuchsia. Un village talentueux et discret. Je choisis l’allée des Violettes puis l’escalier abrupt et rustique. Tout ici s’ordonne autour du bois, jusqu’aux noms légers des rues, choisis parmi les fleurs, les arbres et les oiseaux… »<br /> <br /> David DELANNOY<br /> Ecrivain-marcheur. Auteur de Lectures Buissonnières (Editions La Vague Verte) et de Picardie Vagabonde (éditions Punch - 30 textes illustrés d’aquarelles de Roger Noyon et de Jean-Marc Agricola).
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J
Non loin de là, entre Cayeux-sur-Mer et Ault, se trouve le Hâble d’Ault et sa réserve ornithologique ! Par manque de temps, nous n’avons pu aller nous promener dans cette zone humide protégée par un cordon de galets… Ce sera " pour la prochaine fois " puisque, c’est sûr, il nous reste tant à découvrir !
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