Yves Cochet, collapsologue

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ?

Un discours rare mais non moins réaliste que peu de personnes ont réellement envie d’entendre, Yves Cochet explique sa vision de la théorie de l’effondrement… Certes, une prise de conscience générale s’impose mais, au-delà, tant que les instances dirigeantes ne se saisiront pas davantage qu’actuellement des problèmes environnementaux, que pouvons-nous faire de plus, nous autres, individuellement ?

Vidéo : Yves Cochet & l'effondrement (50 :55)

Publié dans Environnement, Initiative, Portrait

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J
Jpl
14/02/2018 08:34
Très intéressant et bien sûr inquiétant, on n’en sortira pas tant que l’argent mènera le monde, il faudra bien ,je ne sais comment, se passer de l’idée de croissance permanente et totalement illusoire.<br /> Il faudra aussi arrêter le gâchis de ressources servant à produire des gadgets séduisants mais chronophages et permettant aux décideurs d’enfermer une partie de la population mondiale dans un monde de bisounours masquant les vrais problèmes. Bien sûr également, sera nécessaire une vraie prise en compte de la dégradation de la planète.<br /> Déjà, si on arrivait à une monnaie unique mondiale, se serait un immense pas en avant…en est on capables?
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D
dominique
11/02/2018 14:40
Jean- Louis....Je n'arrive pas à ouvrir la vidéo, cependant je suppose que le contenu n'est pas sans rapport avec les 4 pages du dernier Marianne, "Cachez ce climat que je ne saurais voir" ; elles sont surtout consacrées à l'explication du déni, voulu et même financé mais surtout au nôtre qui craignons plus le terrorisme et le krach boursier, la catastrophe climatique étant plus abstraite (hum hum, pas vraiment à mon avis) et chacun de nous peu enclin à renoncer à ses habitudes et son confort; l'article pointe du doigt les Français en particulier, une des causes étant notre héritage cartésien; décidément Descartes qui a influencé ( aidé par la religion monothéiste plaçant l'Homme au centre de l' Univers) pour longtemps la pensée selon laquelle l'animal est un objet et ne souffre pas (le c-n !!!) nuit encore!<br /> Mais l'article n'est pas dans le déni lui !
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J
Jean-Louis
11/02/2018 16:26
Bonjour Dominique,<br /> La vidéo mise initialement semble avoir été supprimée ! J'en ai donc mis une autre où Yves Cochet explique également assez en détail sa théorie de l'effondrement !<br /> J'ai lu également l'article de Marianne auquel vous faites référence : s'il y a des similitudes, Yves Cochet va néanmoins encore plus loin et, à vrai dire, tout cela n'est guère réjouissant...<br /> On y reviendra très certainement.
K
kimcat
10/02/2018 15:41
Je vais partager !<br /> Sur mon blog et autour de moi...
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J
Jean-Louis
10/02/2018 16:56
Merci à toi ! Oui, en effet, ça sape considérablement le moral ! Mais, voilà qui a l'avantage de nous faire réfléchir ce qui, après tout, n'est jamais inutile ! Ne pas participer ou tout au moins essayer de ne pas participer à cette destruction en cours devrait être notre souci premier et ce à chaque nouveau matin !
K
kimcat
10/02/2018 15:40
J'ai écouté attntivement Yves Cochet<br /> L'effondrement... oui ça plombe mon samedi, Jean-Louis !!!<br /> Mais comment ne pas méditer sur cet avenir bien sombre qui s'annonce mais qui est hélas prévisible !!!<br /> Rien ne va plus...<br /> Et Gaia est mal en point.<br /> Merci pour cet article.<br /> Bon WE
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D
domi
10/02/2018 13:29
Intéressant mais j'ai du mal à croire à cette hypothèque bien que sous certains aspects, nous allions dans le mur. Pourquoi ? parce qu'il a été démontré que ce qui se passe à une époque a rarement été prévu par la précédente ; un exemple, nous vivons à l'ère de l'informatique individuelle, ce qui n'avait pas du tout été imaginé quand j'avais dix ans : je viens de voir un fils de 1956 évoquant un médecin de campagne, le Dr Laurent, et j'ai eu l'impression d'être transporté au 19e siècle<br /> Bon cela dit l'information que tu donnes mérite réflexion !
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J
Jean-Louis
11/02/2018 16:37
Ah oui, "Le cas du Docteur Laurent" avec le grand Gabin... Toute une époque !
J
jd
10/02/2018 09:17
https://www.youtube.com/watch?v=-gB5x4LshGo La loi de la jungle,c'est aussi la loi de l'entraide
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J
jd
10/02/2018 08:37
Comme pour un deuil… <br /> Le déni, puis la colère, le désarroi. <br /> Il faudra accepter.<br /> L'essentiel étant de manger, créer des jardins potagers reste à mon avis primordial.<br /> L'exemple de Cuba est intéressant. Les terrains vagues sont devenus des jardins, des terres ont été distribuées, en ville les terrasses des maisons sont devenues des potagers ou des poulaillers.<br /> Il faudra renoncer à un certain confort ; après tout, nos grands-parents vivaient simplement.<br /> Il faut développer dès à présent des réseaux d'entraide et d'échange.<br /> https://www.youtube.com/watch?v=-gB5x4LshGo
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J
Jean-Louis
10/02/2018 07:12
Voilà un sujet qui risque de "plomber" le samedi de pas mal de mes lecteurs ! Pour autant, voilà une vision on ne peut plus réaliste de notre civilisation ! <br /> A méditer... faute de mieux !
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M
Michèle
11/06/2018 23:00
Bien au contraire ! Je trouve cette interview assez réjouissante, dans la mesure où <br /> - cela est pour moi une certitude que nous nous acheminons vers la fin d'une civilisation (il y en a eu d'autres !)<br /> - nous avons tout intérêt à regarder les choses en face, à réfléchir avec tout le rationnel dont nous sommes capables, à cette transition rapide nécessaire, (plutôt que dans la panique et l'impréparation)<br /> -Yves Cochet le fait avec un sérieux, une sérénité et un sang-froid remarquables. <br /> Je trouve même optimiste et fécond que de le faire dans son état d'esprit, avec l'idée de la volonté majeure de sauver les valeurs démocratiques.