Carte postale de…

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Carte postale de…

Etienne nous adresse quelques images des rives de la Blies (de la région de Sarreguemines) qui lui ont également évoqué ces quelques lignes de « L’Enfant et la rivière » de Henri Bosco…

"Or, ceci se passait il y a bien longtemps et maintenant je suis presque un vieil homme. Mais de ma vie, fût-elle longue encore, je n'oublierai ces jours de ma jeunesse où j'ai vécu sur les eaux. Ils sont là, ces beaux jours, dans toute leur fraîcheur. Ce que j'ai vu alors, je le vois encore aujourd'hui, et je redeviens, quand j'y pense, cet enfant que ravit, à son réveil, la beauté du monde des eaux dont il faisait la découverte."

Extrait de L'Enfant et la rivière - Henri Bosco

Après les crues de janvier-décembre, les rives offrent des paysages modifiés, témoins de la violence des eaux. Bancs de sable, branchages, troncs d'arbres et le lot des ordures habituelles. Il aura fallu préparer l'une ou l'autre photo en enlevant les sachets et flacons trop voyants. Et au milieu de cette jungle, s'épanouissent les perce-neige naturalisés… Photos : Etienne (Cliquez pour agrandir)
Après les crues de janvier-décembre, les rives offrent des paysages modifiés, témoins de la violence des eaux. Bancs de sable, branchages, troncs d'arbres et le lot des ordures habituelles. Il aura fallu préparer l'une ou l'autre photo en enlevant les sachets et flacons trop voyants. Et au milieu de cette jungle, s'épanouissent les perce-neige naturalisés… Photos : Etienne (Cliquez pour agrandir)Après les crues de janvier-décembre, les rives offrent des paysages modifiés, témoins de la violence des eaux. Bancs de sable, branchages, troncs d'arbres et le lot des ordures habituelles. Il aura fallu préparer l'une ou l'autre photo en enlevant les sachets et flacons trop voyants. Et au milieu de cette jungle, s'épanouissent les perce-neige naturalisés… Photos : Etienne (Cliquez pour agrandir)
Après les crues de janvier-décembre, les rives offrent des paysages modifiés, témoins de la violence des eaux. Bancs de sable, branchages, troncs d'arbres et le lot des ordures habituelles. Il aura fallu préparer l'une ou l'autre photo en enlevant les sachets et flacons trop voyants. Et au milieu de cette jungle, s'épanouissent les perce-neige naturalisés… Photos : Etienne (Cliquez pour agrandir)

Après les crues de janvier-décembre, les rives offrent des paysages modifiés, témoins de la violence des eaux. Bancs de sable, branchages, troncs d'arbres et le lot des ordures habituelles. Il aura fallu préparer l'une ou l'autre photo en enlevant les sachets et flacons trop voyants. Et au milieu de cette jungle, s'épanouissent les perce-neige naturalisés… Photos : Etienne (Cliquez pour agrandir)

L’enfant et la rivière par Henri Bosco

Résumé

Pascalet est un garçonnet qui mène une vie paisible dans la ferme de ses parents, en Provence. La tante Martine, grand-tante paternelle, vit avec la famille. Cette vieille femme bienveillante et bourrue bouscule et adore le gamin. Pour l'enfant, la vie est monotone, cernée par les haies de cyprès et les champs cultivés. Ce dont il rêve, c'est la rivière toute proche, large et mystérieuse. Pascalet a l'interdiction formelle d'aller s'y promener. L'endroit est dangereux : il y a des trous d'eau, des serpents, et, sur les rives, des bohémiens qui enlèvent les petits garçons. Alors Pascalet rêve, et imagine la rivière grâce à Bargabot, un braconnier qui passe à la maison, de temps à autre, et y apporte un panier d'étincelants poissons. L'homme est taciturne, mais aime à partager quelques secrets avec Pascalet : il lui montre les hameçons, lui parle de coins secrets, et l'enfant, ravi, sent s'éveiller en lui un irrésistible appel.

L'hiver vient de finir quand les parents de Pascalet doivent s'absenter pour quelques jours. C'est tante Martine qui gardera la maison et l'enfant. Pascalet profite de la liberté qui s'offre alors à lui, car tante Martine est trop occupée à trottiner dans les pièces de la maison pour toujours garder un œil attentif sur l'enfant : il entame une longue promenade qui le tient éloigné de la maison tout le jour. Bien sûr, c'est à la rivière que ses pas le mènent. Quand elle s'offre à son regard derrière la digue, Pascalet entre dans un monde enchanté. Dans un large lit, les eaux coulent vers l'ouest, charriant limon et troncs d'arbres qui vont buter sur une île qui brise le courant. Pascalet avise une petite plage sur la berge, et y trouve...

Pour connaitre la suite, comme Etienne, replongez-vous dans la lecture de « L’enfant et la rivière ».

 

 

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D
On n'imagine pas forcément la Lorraine sous cet angle, et c'est bien de conseiller le beau livre de Bosco
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K
Je n'ai pas lu ce livre. L'histoire est belle.<br /> Très jolies photos<br /> Bon mercredi Jean-Louis
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J
Article enchanteur. Il me remémore mes années d'enfance sur les bords de la Moselle. J'avais interdiction de m'approcher de l'eau. Ma grand-mére me racontait des histoires de monstres qui emportaient les enfants qui s'approchaient de l'eau. Evidemment, cette eau m'attirait...<br /> Je ne connaissais pas ce livre. Comme d'autres, je vais m'y plonger. Merci pour le partage.
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J
Merci à toi Etienne pour ce partage sympathique de vues des rives de la Blies (ton terrain de "chasse" habituel) que nous connaissons un tout petit peu grâce à toi ! L'ail des ours doit être en train de lever et, qui sait ? peut-être y retournerons-nous ensemble pour en prélever un petit peu !<br /> Merci aussi pour cette jolie évocation de l'Enfant et la rivière qui m'a donné envie de m'y replonger... A bientôt je l'espère !
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J
Replonger dans le livre, pas la rivière...