Balbuzard pêcheur en pleine action…

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Autrefois hôte commun de nos cours d’eau, le balbuzard pêcheur est devenu extrêmement rare ! Protégée depuis 1981, après avoir été cruellement pourchassée, l’espèce regagne modestement du terrain…

Balbuzard pêcheur. Photo : Alfred BENDER/GORNA

Admirez sa remarquable technique de pêche ! Le balbuzard pêcheur vole au-dessus de l'eau pour chasser. Lorsqu’il a repéré un poisson, il fond sur lui pattes en avant pour le saisir dans ses serres. Au cours de la capture, seules les pattes sont immergées. Grâce à ses serres incurvées munies de petites aspérités entre les doigts, le balbuzard pêcheur transporte sa proie jusqu'à son perchoir favori pour la dévorer. Parfois, après son repas, il vole bas, au-dessus de l'eau, y faisant traîner ses pattes comme pour les nettoyer.

Comme dirait François -qui m’a aimablement transmis le lien de cette superbe vidéo- : « Attention, ça éclabousse ! »…

Vidéo : Osprey -- the ultimate fisher (2 :52)

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M
EXTRAORDINAIRE !<br /> <br /> Mais comment ca a ete filme ?
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R
Superbe !
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L
Superbe démonstration !
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K
Superbe spectacle !!<br /> Bon dimanche Jean-Marc
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D
il fut sans doute considéré comme un concurrent des pêcheurs, tout comme le cormoran...
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D
quelle énergie pour capturer des proies trop lourdes, quel plongeon, quelle manière de s'ébrouer en volant, un merveilleux spectacle
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J
Magnifique.
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R
Magnifique vidéo et scènes de chasse de ce bel oiseau !
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J
Tuer, chasser pour vivre, telle est la dure loi de la nature. Ici, ce sont les poissons que l'on voit contraints de donner leur vie afin que d'autres vivent à leur tour... Ailleurs, ce sont des insectes qui sont victimes d'autres oiseaux, des vers et des limaces qui sont dévoŕés par le hérisson, des antilopes tuées par des lions, du krill avalé par d'énormes baleines, des campagnols gobés par un renard... <br /> Tout cela est naturel : vivre et mourir pour permettre à d'autres de perpétuer leur espèce...<br /> Et tout cela est très cruel...<br /> Nous autres humains avons parfois du mal à accepter cette dure loi naturelle. Pour autant, le plus grand nombre d'entre nous, accepte sans le moindre état d'âme de faire naître, de faire élever et de faire tuer des milliards d'animaux (souvent dans d'atroces conditions) pour s'en nourrir et, parfois même : pour en gaspiller une grande partie (voir en particulier la rafle que font les chalutiers dont le plus grand nombre de poissons pris dans les filets ne correspond pas aux normes et aux demandes et est donc rejeté, mort pour rien...). Nous sommes donc bien mal placés pour reprocher aux prédateurs leurs faits d'arme, nous qui, par ailleurs, allons jusqu'à élever des animaux pour nous en divertir (taureaux pour la corrida...) ou encore, tuons pour notre simple plaisir (la chasse loisir...).<br /> Admirons donc ce balbuzard et gardons à l'esprit que, ni lui, ni le héron, ni le cormoran bien sûr... ne chasse ou pêche pour son plaisir : ici, ce n'est ni plus, ni moins, qu'une question de survie... Ce qui est loin d'être bien souvent notre cas...
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