Jean-Pierre Garrigues a quitté l’arène...
Selon le Midi-Libre, notre ami Jean-Pierre Garrigues, efficace, ardent, courageux militant contre la torture tauromachique est décédé ce 19 novembre.

Il se battait depuis deux ans contre un cancer au cerveau. Il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche 19 novembre. Jean-Pierre Garrigues, président historique, du CRAC (Comité radicalement anticorrida Europe) est décédé dans la nuit de samedi à dimanche. Il luttait depuis deux ans contre une tumeur cérébrale. La maladie a fini par l'emporter à 53 ans.
C’est une perte immense et irremplaçable pour la cause du vivant et de la dignité humaine. Ma tristesse est grande ce soir devant cette disparition que nous savions malheureusement inéluctable : notre ami souffrant d’un glioblastome depuis deux ans, cancer agressif à l’encontre duquel la science est encore désarmée…
Jean-Pierre était d’un dynamisme et d’une pugnacité sans égal lors des grandes manifestations qu’il organisait contre la barbarie sanglante des arènes.
Contre la tauromachie, contre la chasse, contre la destruction et les insultes faites à la vie par des hommes nuisibles, il faut que d’autres humains se lèvent et prennent le relai de ceux qui tombent trop tôt.
Merci à Jean-Pierre Garrigues d’avoir été ce qu’il fut. Il va affreusement manquer dans l’affrontement de la vie contre la pulsion de mort…

Écologiste proche de Greenpeace
Né le 6 janvier 1964 à Nancy, Jean-Pierre Garrigues était arrivé dans le Gard, terre de corrida, à l’adolescence. Ingénieur agronome, il avait travaillé en Inde et en Afrique de l’Ouest, où il s’était spécialisé en écologie forestière tropicale avant de devenir enseignant à son retour en France. Écologiste, séduit par les méthodes radicales de Greenpeace, M. Garrigues, végétarien dès l’enfance, était proche des organisations animalistes et avait adopté le véganisme.