Le Fossé des Pandours

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Un beau circuit au départ du Col de Saverne : sans difficulté aucune mais avec de nombreuses découvertes tout au long du parcours… Pour en savoir plus sur les Pandours, les sites archéologiques de ce lieu et les sentiers de randonnées du coin, lisez également l’article de Guillaume Erckert (des DNA) reproduit ci-dessous. Mais, d'abord : quelques images d'une bien agréable balade...

 

 

C’est la pleine saison des châtaignes, qui se cachent dans leurs bogues piquantes, mais aussi des champignons ! Si les premières peuvent être ramassées sans problème, inutile de prendre des risques inconsidérés avec les seconds ! De nombreux accidents –parfois mortels- sont répertoriés chaque année suite à l’ingestion de champignons pas ou mal identifiés ! A moins donc d’être un fin connaisseur, mieux vaut donc se contenter de les admirer… et de les laisser vivre leur vie de champignons dans leur élément naturel !

Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des Pandours
Le Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours

L'Amanite tue-mouches ou fausse oronge (Amanita muscaria)…un champignon que tout le monde croit connaître

Tout le monde et surtout les petits connaissent l'amanite tue-mouches, souvent représentée dans les illustrations enfantines, les dessins animés et les décors automnaux des officines de pharmacie. Grâce à son gros chapeau rouge, recouvert de pustules blanches, c'est également l'une des espèces les plus faciles à identifier, mais à ne pas ramasser : c'est un champignon toxique.

A noter : la présence d'amanites tue-mouches est un très bon indicateur pour découvrir un des meilleurs champignons de la forêt : dans les bois de conifères, le Cèpe de Bordeaux évolue sur les mêmes stations, une aubaine. Les "tue-mouches" apparaissent généralement quelques jours avant une poussée de cèpes.

Le Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Le Fossé des PandoursLe Fossé des Pandours
Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)
Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

Photos : JLS (Cliquez pour agrandir)

Saverne - Nouveaux circuits de randonnée

Sur les pas des Pandours

Six circuits de randonnée réalisés en partie sur les sentiers du Club vosgien, dans la forêt communale du col de Saverne, ont été inaugurés hier. Leur particularité consiste à mettre en valeur plusieurs sites archéologiques majeurs.

Les circuits plongent les visiteurs dans la forêt communale de Saverne. Photo : DNA - G.E.

Il est désormais possible d’aiguiser ses connaissances sur l’histoire de Saverne au détour d’une promenade dominicale en forêt.

« Le plus grand oppidum de l’Est de la France »

Les six nouveaux sentiers de randonnée, longs de 2,2 à 7,5 km et accessibles à tous, mis en place par la municipalité savernoise en partenariat avec l’Office national des forêts, l’archéologue strasbourgeois Nicolas Meyer, membre de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), et Réseau ferré de France, dans le cadre des compensations des travaux de construction de la LGV Est, passent par « douze vestiges historiques souvent méconnus et parfois oubliés du grand public », indique François Basquin, forestier à l’ONF et instigateur principal de ce projet en 2014.

Au départ du parking situé au sommet du col de Saverne, sur la longue ligne droite qui relie le plateau lorrain à l’ouest de la plaine d’Alsace, ou depuis le jardin botanique, ces circuits balisés invitent les marcheurs, férus d’histoire ou profanes, à découvrir tout ou partie de l’oppidum romain, « le plus grand de l’Est de la France », explique Nicolas Meyer, fin connaisseur du site. Cette importante fortification composée d’un fossé et parfois d’un rempart permettait de contrôler les passages au sommet du col. D’après les résultats de fouilles menées par les chercheurs de l’Université de Strasbourg depuis un demi-siècle, cet oppidum fut occupé à la fin de l’époque gauloise, entre 120 et 60-40 avant J.-C.

Les ruines de cette fortification demeurent observables à certains endroits de la marche. Pour les mettre en valeur et apporter un surplus de connaissances aux visiteurs, des panneaux explicatifs ont été apposés aux abords des sites archéologiques. Ils contiennent des textes illustrés de dessins, de photos ou de cartes, rédigés bénévolement par Nicolas Meyer dans un langage accessible, sans toutefois verser dans la vulgarisation. Un encart simplifié à destination des plus jeunes leur permet de comprendre et de suivre les informations fournies.

« Ces sites sont maintenant mis en valeur, se réjouit le maire de Saverne Stéphane Leyenberger. On propose aux visiteurs quelque chose qui a du sens et on espère maintenant qu’ils vont susciter l’intérêt des gens de la région et ceux qui sont de passage. » Car les parcours renferment des vestiges d’une remarquable richesse historique. Parmi eux, celui de l’Usspann, à quelques dizaines de mètres seulement de la RD 1004, est l’un des plus intéressants et le plus emblématique.

Découvert à la fin des années 1950 par des archéologues, il se compose de cinq bâtiments gallo-romains, dont trois ruines sont encore visibles, et aurait pu constituer jadis un relais routier en marge de l’agglomération romaine qui s’est développée au sommet du col. « Ce site est vraiment connu dans le monde de la recherche, expose Nicolas Meyer. C’est désormais une satisfaction que de le faire connaître à tous. » À l’instar des onze autres sites visibles sur les sentiers archéologiques des Pandours.

DNA/DNA/Guillaume Erckert (08/10/2017)

Les pierres rappellent l’existence de bâtiments qui formaient l’Usspann, un relais routier au sommet du col, à l’époque gallo-romaine. Photo : DNA - Guillaume ERCKERT

 

Publié dans Balades

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Hé, mais vous étiez chez moi, , lieu de travail avant ma retraite! Le Fossé des Pandours (méchants) s' étent des deux côtés de la RD 1004. Un côté le col est à Saverne, l' autre c'est Ottersthal. J' ai accueilli des étudiants en fouilles chaque année! Il y eu beaucoup de trouvaille et peut être, que Stéphane vous l' a dit, mais un projet de musée , est en vue , à Saverne. Un rapport a été édité et il y en a 1 à la mairie d' Ottersthal! Les jeunes logeaient dans la salle communale, et je m'occupais de toute l' intendance à l' époque! Un ciel ouvert était organisé chaque année pour des visiteurs et les autotochnes; Belle réussite, mais tout le mérite ne revient pas à Saverne. Grrrrrr Bye
Répondre
D
Chouettes photos ! <br /> On aurait aimé avoir le nom des champignons : pour certains c'est relativement facile. Pour d'autres c'est nettement moins évident...
Répondre
J
Pour les champignons, certains sont effectivement facile à identifier ! Les bolets, les coulemelles, les amanites, les vesses de loup… ça va ! Pour d’autres, je doute régulièrement : il y en a tout de même quelques 5 000 variétés ! <br /> Une règle doit être impérativement observée : quand on ne connait pas, on ne touche pas ! Cela n’empêche pas de les admirer (ils sont tous tellement beaux !) ni de les photographier bien sûr !
R
Je connais un peu ce coin mais pas le Fossé des Pandours ! Je mets cela dans mon agenda pour une prochaine balade du côté de Saverne (je suis d'Obernai)... <br /> L'idée est séduisante : merci pour celle-ci et les autres de la rubrique "balades". <br /> A ce propos, suite à vos publications, j'ai testé le Bastberg et j'ai été enchanté par le lieu et le circuit archéologique ! <br /> A partager sans modération...
Répondre
D
une bien belle balade en effet avec le juste rappel que les champignons ne sont pas une loterie ; l'idéal, faire des sorties avec un vrai spécialiste, car les bouquins, j'en ai des tas, laissent un doute
Répondre