La Bergeronnette grise
C'est la bergeronnette la plus commune et la plus familière. Elle se rencontre dans un environnement urbain et suburbain et partout à la campagne. Aucun autre oiseau des jardins ne combine aussi bien la livrée blanche et noire et la longue queue qu'elle hoche perpétuellement, ce qui lui vaut d'ailleurs son nom populaire de hochequeue.
Le mâle est plus foncé que la femelle, avec la calotte, la gorge, la bavette et le dos noir ; le dessous est blanc avec des rayures blanches sur les ailes. Les femelles ont un dos gris foncé et moins de noir sur la gorge. La queue est noire avec des plumes extérieures blanches. Les couleurs sont moins vives chez le mâle durant l'hiver et chez la femelle toute l'année. En hiver, le mâle et la femelle ont la gorge blanche, mais se reconnaissent à une zone noire en forme de croissant dans le haut de la poitrine. Les jeunes ressemblent aux jeunes bergeronnettes des ruisseaux, mais avec des sous-caudales blanches (et non jaunes) et une zone sombre sur la poitrine.
Le cri habituel, émis au posé ou en vol, est bisyllabique. C'est un "tsi uit" ou "ti pit" liquide, ou une variante sur ce thème. Le chant est une suite continue de notes mouillées gazouillées, ayant la même tonalité que le cri, assez peu sonore. Il n'est pas sans rappeler un chant d'hirondelle. Il est émis par le mâle depuis un perchoir exposé, ou alors en vol quand il est alerté par un rapace de passage comme un Épervier d'Europe et le poursuit vivement. Un observateur attentif peut ainsi être prévenu de l'arrivée silencieuse du prédateur (Ecoutez ci-dessous).
Sources : Oiseau-Libre et Oiseaux.Net