Le rouge-gorge : petit oiseau familier de nos jardins

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Bien connu dans nos jardins, le rouge-gorge (Erithacus rubecula) fait partie de la famille des Muscicapidés. C’est un oiseau plutôt solitaire mais il apprécie la présence de l’homme surtout en hiver si on lui met à disposition des miettes de pain. Ces gazouillis et son chant mélodieux bercent nos matinées, jusqu’au sein des villes.

Photo : Jean-Louis Schmitt

Photo : Jean-Louis Schmitt

Comment reconnaître un rouge-gorge ?

 

Le rouge gorge est un petit oiseau de forme arrondie avec des ailes courtes. On reconnaît facilement le rouge gorge adulte par la couleur orangée de son plumage qui recouvre sa poitrine et son cou, jusqu’à son front. Toute cette partie est entourée d’une bande gris clair. La partie supérieure de son corps est, quant à elle, de couleur brun sombre. Le rouge gorge possède deux petits yeux très sombres et un bec fin brun foncé. Ses pattes sont rougeâtres ou brunâtres. Les petits du rouge gorge ont un aspect différent : ils n’ont pas de plumage orangé mais un corps brun moucheté de chamois roussâtre.

Cris et chant du rouge-gorge

 

Le rouge gorge enchante nos jardins par son chant typique : une suite de notes roulées et sifflées d’une tonalité aiguë qui accompagne nos réveils au petit matin à partir du printemps, excepté à la fin de l’été quand il mue. Quand le rouge gorge est inquiet, il émet un cri d’excitation de manière répétée. Ce cri peut être très rapide quand il sent un danger, comme par exemple près du nid de ses petits. Le rouge gorge chante essentiellement pour attirer les femelles et marquer son territoire.

Photo : JLS

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L'habitat du rouge-gorge

 

Le rouge gorge vit principalement en Europe où il migre du Nord vers le Sud en hiver. On peut aussi le trouver jusqu’en Afrique du Nord, à l’Est de la Sibérie et en Iran. Ses habitats de prédilection sont les forêts, les zones boisées naturelles, les haies, les parcs et les jardins en ville et à la campagne.

Alimentation du rouge-gorge

 

Le rouge gorge est insectivore. Il se nourrit d’insectes, d’araignées, de larves et de petits invertébrés comme le vers de terre. A la mauvaise saison, quand cette alimentation se fait plus rare, le rouge gorge consomme des petits fruits tels que des baies de ifs ou de genévriers. Il mange également des petites graines, et des restes de pain s’il habite en ville.

Photo : JLS

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Reproduction du rouge-gorge

 

Le rouge gorge installe son nid fait de brindilles, d'herbes, de feuilles sèches et de mousse à l’abri des regards, bien caché par de la végétation ou dans une cavité d’un vieux mur en pierres. Il n’est pas rare non plus de trouver son nid dans une boîte aux lettres ou dans un pot de terre. La femelle est seule à construire le nid à partir de fin mars. Elle y dépose de 5 à 7 œufs et les couve de 11 à 14 jours, temps pendant lequel la femelle rouge gorge quitte le nid seulement pour être nourrie par le mâle. Une fois les œufs éclos et pendant une semaine, la femelle couve ses petits et le mâle apporte la nourriture nécessaire. A partir de la deuxième semaine, les deux parents nourrissent les petits jusqu’à ce qu’ils soient indépendants, à l’âge de 3 semaines.

Le rouge-gorge est-il utile ou nuisible au jardin ?

 

Le rouge gorge n’occasionne aucun dégât dans les jardins et, pour rien au monde, on ne voudrait se débarrasser de ce petit oiseau au chant mélodieux qui sent bon l’arrivée de la belle saison.

Le Monde.fr

Photos : JLSPhotos : JLS
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Photos : JLS

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I
Dans le garage, il rentre quelques fois......
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A
Heu... des miettes de pains !!!??? Il me semble que cela est à éviter ( sel + gonflements potentioellement mortels)....
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C
Il y en a un qui s’égosille dans mon jardin tous les après-midi... Petit mais bruyant.
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