Le (petit) miracle du jour…
C’est René –un fidèle du blog- qui, aujourd’hui, nous fait profiter d’une de ses récentes rencontres, en l’occurrence un Pic vert qu’il a pu observer à loisirs, bénéficiant en outre d’une magnifique lumière !
Le pic vert ne vient pas souvent dans les jardins, sauf à la campagne. On le voit davantage dans les parcs. Des trois espèces indigènes de pics; c'est le seul qui passe une grande partie de son temps au sol, cherchant son plat favori, les fourmis en creusant des trous pour sortir les insectes avec sa grande langue. Il s'aperçoit aussi perché sur la tranche d'un tronc, à la manière typique des pics. Son bec est alors utilisé pour creuser les bois vermoulus afin d'en extraire les larves. Néanmoins, à l'opposé des autres pics, il tambourine rarement.
Son vol est curieux: il fait quelques battements d'ailes, avant d'entamer un long vol plané, les ailes plaquées contre le corps en lançant son cri typique, une sorte de rire sarcastique. Au terme d'un vol sinueux, il se pose dans le jardin.
Quand il est dérangé, il s'envole d'un vol ondulé en poussant son cri caractéristique, ressemblant à un éclat de rire moqueur. On dit souvent qu'il apporte la pluie, ce qui lui vaut en certains endroits le surnom d'« oiseau de pluie ».
Par grand gel, lorsque les fourmilières sont difficiles à éventrer, il s'attaque parfois aux ruches dans lesquelles il pratique des trous afin d'en extraire les occupants. Il s'attaque aussi parfois aux nichoirs…
Chant et cris du Pivert (ci-dessous)
Photos : René Michaud