Et les Mistrals gagnants

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie.

Et les Mistrals gagnants

Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur.

Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement. Par l’auteur du best-seller « Deux petits pas sur le sable mouillé ».

 

Bande-annonce : ET LES MISTRALS GAGNANTS Bande Annonce (Documentaire - 2017) (2 :27)

« Un film sur la vie, tout simplement ». La vie des petits héros dont il est question dans le documentaire d’Anne-Dauphine Julliand, « Et les mistrals gagnants », est loin d’être un long fleuve tranquille. Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Malgré leur jeune âge, ils ont déjà tous connu la maladie. Les anniversaires à l’hôpital. Les examens douloureux. Les pleurs et l’inquiétude de leurs parents. Et pourtant… Il est rare de voir des enfants aussi solaires et optimistes que ces cinq-là. Ils aiment profondément la vie et ça se voit. Comme si la maladie, avec ses combats au quotidien, leur avait donné une sorte de sagesse et de maturité inébranlables.

 

Sourire à la vie

 

C’est cette dynamique d’« énergie optimiste » que la réalisatrice a souhaité retranscrire dans son film. La caméra suit le quotidien à la fois grave et léger de ces petits bouts hauts comme trois pommes : ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Une lumineuse leçon de vie et de courage.

 

Anne-Dauphine Julliand réussit ici un pari difficile : toucher le spectateur en plein cœur, sans jamais tomber dans le pathos. « J’aurais pu faire un film similaire avec des enfants en pleine santé car le sujet du film n’est pas leur pathologie. Mais c’est encore plus fort parce qu’ils sont confrontés à celle-ci. Lorsque le quotidien d’un adulte est bouleversé par une grande épreuve, tout vacille. Pas chez l’enfant. C’est la grande différence entre eux et nous », explique la réalisatrice, également auteur de « Deux petits pas sur le sable mouillé » (Les Arènes), un récit autobiographique dans lequel elle raconte sa vie familiale marquée par la maladie dégénérative de ses deux filles.

 

Femme actuelle (1er février 2017)

 

 

« Et les mistrals gagnants » un film d’Anne-Dauphine Julliand, sortie en salles le 1er février 2017.

Et les Mistrals gagnants

Publié dans Voir ou revoir...

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