Battue aux pigeons en Lot-et-Garonne : le maire de Villeréal devant la justice
Le 25 janvier 2016, 80 chasseurs avaient tiré 3 000 cartouches dans le bourg de Villeréal. Ce vendredi, le ministère public a requis une amende à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril…
C’était il y a plus d’un an : le 25 janvier 2016, le maire de Villeréal, Pierre-Henri Arnstam, avait autorisé une battue aux pigeons dans le bourg. Au cours de celle-ci, 80 chasseurs avaient tué 500 oiseaux en tirant quelque 3 000 cartouches, dont plusieurs à proximité des habitations.
Une association de la Haute-Marne, Nos Amis les oiseaux, avait, dans la foulée, déposé une plainte auprès des services du procureur de la République, évoquant "une méthode de mise à mort illégale".
Le maire revendique sa bonne foi
Convoqué devant la juridiction de proximité de Villeneuve-sur-Lot, ce vendredi, à 14 heures, le maire de Villeréal doit répondre de "violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret ou par arrêté de police, pour assurer la tranquillité, la sécurité et la salubrité publique". Le ministère public a requis une amende de 35 euros à l’encontre du premier magistrat. La décision sera rendue le 14 avril
Le premier magistrat, qui avait reconnu avoir envoyé l’arrêté municipal en retard, a toujours revendiqué sa bonne foi. Les habitants avaient été informés et l’arrêté rédigé sur le même modèle que ceux réalisés par les communes de Cancon, Castillonnès ou Monflanquin, qui organisent régulièrement des battues aux pigeons.
Sudouest.fr Lot-et-Garonne (10février 2017)
Le premier magistrat, qui avait reconnu avoir envoyé l’arrêté municipal en retard, a toujours revendiqué sa bonne foi. Crédit photo : Archives P.-A.E.