Le (petit) miracle du jour…
Aujourd’hui, c’est René, un fidèle du blog, qui souhaite partager avec nous sa rencontre du jour : « Ce matin, un Faucon crècerelle, peu farouche, m’a laissé l’approcher beaucoup plus près que sa distance de fuite habituelle. La température était autour de 0° aussi, peut-être ne voulait-il pas dépenser de l’énergie pour fuir, me jugeant probablement peu dangereux avec mon petit boitier Sony d’un autre âge (bridge avec zoom 28-560 mm équivalent 24/36 ). Je suis peut-être tombé sur le seul et unique Faucon crècerelle ¨Geek¨ du secteur ! ».
Merci René !
Petit rapace de la taille d'un pigeon, le faucon crécerelle est l'oiseau de proie le plus courant, et c'est celui qui apparaît le plus souvent dans les zones habitées. Le faucon crécerelle se distingue de l'épervier par ses ailes plus pointues et sa poitrine mouchetée et non striée.
Le mâle est plus petit et plus fin que la femelle. Les mâles ont une tête et la queue gris-bleu, avec l'arrière du corps roussâtre, moucheté de noir ; les extrémités des ailes et la queue sont noires. Le dessous est bleu-gris avec des rayures foncées. Les femelles, plus grandes et plus trapues, ont le dessus brun roussâtre rayé et le dessous grisâtre avec des rayures foncées. Le faucon crécerelle se voit le plus souvent en vol, où ses longues ailes étroites et pointues le différencient de l'épervier d'Europe dont les ailes sont plus larges. Lorsqu'il est perché, il a une posture dressée et une charpente fine caractéristiques.
Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun en Europe et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres. Il est facile à reconnaître grâce à son habitude de voler sur place pour repérer ses proies. On le voit aussi planer, les ailes immobiles, face au vent. Le vol sur place lui permet d'examiner rapidement de vastes étendues de terrain.
Cette technique de « vol sur place » est typique de l'espèce. Le faucon plane haut dans le ciel, presque immobile au-dessus de sa proie insouciante, puis il plonge en piqué sur la proie repérée. Le faucon crécerelle se sent autant chez lui à la campagne que dans un environnement urbain, mais il préfère cependant chasser à découvert ; c'est la raison pour laquelle il visite moins fréquemment les jardins que l'épervier d'Europe, son proche parent. Plus rarement, un couple de faucon crécerelle peut s'établir dans un grand jardin ou sur un terrain étendu qui lui permet de chasser.
Source : L’oiseau libre
Vidéo : Le faucon crécerelle (5:08)
Photos : René Michaud