Loup : Le Conseil d’État saisi

Publié le par Jean-Louis Schmitt

Trop c’est trop… L’ASPAS, association pour la protection des animaux sauvages qui n’a de cesse de protester sans relâche contre l’autorisation annuelle de tirs de prélèvement des loups (32 pour la saison 2016-2017), s’est étranglée hier matin en découvrant au journal officiel un arrêté interministériel autorisant par dérogation un tir supplémentaire de loup dans les départements des Vosges et de Meurthe-et-Moselle.

Loup gris. Photo : Jean-Louis Schmitt

Loup gris. Photo : Jean-Louis Schmitt

Depuis que 32 loups ont été abattus, soit le quota autorisé, « les tirs de prélèvement sont interdits de partout en France pour la saison », rappelle l’ASPAS. L’association reproche aux ministres Ségolène Royal (Environnement) et Stéphane Le Foll (Agriculture) d’attenter à la survie d’une espèce strictement protégée et de fouler au pied le droit. « Ni le conseil national de la protection de la nature, ni les citoyens français par le biais d’une consultation publique, n’ont été consultés préalablement contrairement à ce qu’impose la procédure légale ».

Alors que les dernières observations ne permettent d’attester la présence que d’un individu dans les Vosges, l’ASPAS a saisi le Conseil d’État en déposant un référé pour éviter la destruction de cet unique loup qui subsisterait encore dans le massif vosgien.

 

Lire ci-dessous le communiqué de presse du 30 novembre de l’ASPAS

 

Les ministres ne respectent ni la loi,
ni les loups : l'ASPAS attaque !

 

Il n'y a qu'un seul loup dans les Vosges, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll veulent sa peau, au mépris de la procédure légale et de la démocratie. Par un arrêté du 28 novembre publié ce matin, ils viennent d’autoriser la destruction d’un loup supplémentaire par tir de prélèvement, dans les Vosges et en Meurthe-et-Moselle, alors qu’un seul individu a été observé l’hiver dernier dans cette zone. L’ASPAS a saisi dès ce matin, le Conseil d’État en déposant un référé !

Depuis que 32 loups ont été abattus, les tirs de prélèvement sont interdits de partout en France pour la saison 2016-2017. Quatre loups peuvent encore être détruits, mais exclusivement par des tirs de défense. Ce récent arrêté modifie celui du 5 juillet 2016 fixant un plafond de 36 loups maximum à abattre sur la saison. Ni le Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN).

 

 
 
 

Publié dans Environnement, Chasse

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J
Lamentables ! Ces ministres -à la solde des lobbys pro-chasse- sont véritablement incompétents : si d’autres solutions que de massacrer les loups existent bel et bien, on constate que la priorité des ‘politiques’ n’est nullement la préservation de la biodiversité mais bien davantage de satisfaire la folie meurtrière des porteurs de fusil…
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